Lancement du blog

Nous sommes le 16 avril 2024, il y a 48h j’apprenais que mon hébergeur a décidé de fermer mon hébergement à peine un mois après fait son renouvellement pour un an.
Je me dis c’est peut être aussi pour moi l’occasion de partager un peu plus l’envers du décors de ce monde opaque de l’hébergement.

Le commencement

Tout commence en 2002 date à laquelle je souscris à mon premier hébergement, chez PHPNET, une association qui à l’époque se lance dans l’hébergement. C’est aussi la période pendant laquelle, le forum est roi, et pendant laquelle chacun veut son espace d’échange et de rencontre à travers ces plateformes.
Je décide donc de me lancer mais en tant que fournisseur de produit fini de forums, des forums clés en main et de préférence gratuits sans avoir une panoplie de pub afin que chacun puisse s’éclater.

L’aventure va durer de 2002 à 2020 chez PHPNET, avec un début de dégradation en 2017, date de rachat officielle de PHPNET par Magic Online. Durant 3 ans, d’abord une dégradation du support, puis des incohérences de tarif et enfin en 2019, la prise de pouvoir de Magic Online.
Là les tarifs sont multipliés par 3 et en fonction de la tête du client et de ses capacités techniques.
Je me mets en quête d’un nouvel hébergeur, l’ancien staff PHPNET est remercié, le nouveau staff Magic Online espère surfer sur la clientèle pour capitaliser, ça sera sans moi.

La découverte de planethoster

Dans ma recherche un hébergeur pointe le bout de son nez: Planethoster. Il est en train de se relancer, il a besoin de se refaire une clientèle et il vient de renouveler ses offres pour être plus agressif. Nous sommes en février 2020, il propose le plan World et World light, le premier est payant et le second est la version gratuite du premier. Il s’agit d’une offre mutualisée bien sympathique dont voici sommaire le contenu:

Je fais donc un premier test avec l’offre gratuit pour faire le tour des options, il a l’air vraiment sympathique et prometteur avec une interface de gestion cpanel sur une architecture cloudlinux, qui donne pas mal de possibilité d’administration dont notamment la possibilité d’avoir un terminal pour passer des lignes de commande, pas très commun à l’époque sur du mutualisé à ce prix.

La débâcle

Je décide donc de me lancer, ça sera pour moi 3 ans de galère avec une équipe technique d’amateurs ne comprenant même pas le fonctionnement ni de cpanel ni de cloudlinux.
Une bataille sans répit pour éviter les suspensions, les pertes de données, les sites indisponibles et l’hébergement bloqué.
Au début on se remet en question en se disant peut être que j’ai mal implémenté ma solution et que j’abuse, on remet le nez dedans et on passe tout en revu pour être sur de ne pas être négligent.
Rien y fait, c’est décourageant, et puis bizarrement on se rend compte au hasard d’une analyse de suspension, que le problème n’est pas ce que l’on a mis en place mais plutôt la réalité de l’offre que l’on nous a mis à disposition.

L’épilogue

De ticket en ticket, on s’aperçoit finalement très vite que le tarif comme la réalité de l’offre semble être un pur fantasme, dans lequel on explique au client que les conditions sont très claires mais qu’il a des soucis de compréhension. Bizarrement quand certaines conditions sont remises en causes sur les réseaux sociaux, vous recevez un appel téléphonique pour vous demander de ne plus aborder ce sujet pour vous faire bénéficier d’un traitement de faveur: le respect de votre offre initiale.

La sentence

Au fil du temps l’hébergeur planethosteur prend de la confiance, il a réussit à soudoyer la plus part des sites grand publique proposant des comparatifs d’hébergement, il est dans le top 3, hyper plébiscité, comme étant la référence de la qualité et du tarif, sans qu’aucune plateforme digne de se nom n’est réellement testé les services. On peut pas faire mieux en terme d’abus de confiance.
Pour garder cette place il doit faire taire toute contestation, cela passe par un bannissement de son forum de support, pour éviter tout commentaire qui remet en cause sa politique de dégradation de service à l’encontre des clients, enfin il met fin sans explication à tout contrat avec un client qui voudrait des explications sur la dégradation de service, et une privation de support aux passages avec impossibilité de joindre un quelconque responsable.

C’est ainsi que l’on découvre comment un service de qualité n’est rien d’autre qu’une vaste fumisterie d’offre bidon que la plupart des comparateurs n’ont pas réellement testé et prétendent tout de même vous sortir des mesures de performance avec des screens de la plateforme d’administration.

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